Réflexologie un peu d'histoire…...

Le mot « pied » en chinois signifie « partie du corps qui sauvegarde la santé ».

En Chine antique le massage des pieds et l’acupuncture étaient associés pour stimuler le corps et trouver les régions perturbées. Selon le maître Yo-Mo Kuan le diagnostic du pied s’intitulait « Kwang Tsu Fa ». Il parait que le fameux livre de médecine chinoise, le « Nei Ching » attribué à Huang Ti entre 1000 et 400 av JC contient des passages sur la réflexologie.

Mais durant la dynastie Qin (221-206 av JC) beaucoup de livres furent interdits, afin de promouvoir l’obéissance et d’effacer la connaissance du passé. La pratique de la réflexologie a alors été fortement restreinte et presque oubliée.

Le récit des Indiens Cherokees tend à prouver que la réflexologie aurait aussi des origines Incas, perpétuées par les indiens d’Amérique pendant des générations. La plupart des tribus d’indiens d’Amérique du Nord soignent par un travail de pression sur les pieds.

Les écrits les plus anciens connus des docteurs Adamus et Atatis, « la thérapie des zones réflexes », datent de 1582.

Mais il faut attendre le XXe siècle pour que certains esprits curieux étudient avec un regard nouveau la sagesse et les pratiques des civilisations antiques.

1890: précurseur à Londres, Sir Henry HEAD découvre que certaines zones de la peau deviennent sensibles à la pression quand un organe relié par un réseau nerveux est malade. Il prouve l’existence d’une relation neurologique entre la peau et les organes internes. Il trouve des zones réflexes pour anesthésier des parties du corps (« zones de Head » ou « zones hyperalgésie »).

1900: en Allemagne, le massage des zones réflexes se répand. Dr Alfons Cornélius publie ses recherches dans « Druckpunkte » (points de pression, origine et implication).

1917: c’est le Dr William FITZGERALD qui est considéré comme le fondateur de la réflexologie moderne grâce à sa théorie des zones.

Après avoir exercé à Vienne et Londres et découvert le travail du Dr Harry Bon Besseler (traitement des organes pas la digitopuncture), il poursuit et applique ses recherches en utilisant des techniques de pression (il est alors ORL dans le Connecticut): il observe qu’en exerçant une pression prolongée sur une zone du corps, il peut soulager ou anesthésier une autre partie du corps de la même zone.Il publie (en collaboration avec le Dr Edwin Bowers) ses travaux dans « Zone therapy » :

Sa théorie divise le corps humain en 10 zones longitudinales d’égale largeur, qui parcourent le corps de la tête aux orteils d’une part, et d’autre part jusqu’à l’extrémité des doigts. Chaque zone traverse le corps d’avant en arrière. Les organes situés dans une zone donnée, se projettent à plus petite échelle sur une partie du pied ou de la main située dans la même zone.

1919: le Dr Joseph Shelby RILEY poursuit l’enseignement de Fitzgerald et ajoute des points et des zones réflexes dans les pieds et les mains. Il publie « Zones therapy Simplified ».

1935: Eunice Ingham, physiothérapeute et assistante du Dr Riley, établit – à force de travail empirique - la cartographie moderne des zones réflexes des pieds et des mains. Elle met en évidence les effets de la réflexologie sur l’organisme et reste « la mère » de la réflexologie 1938 : elle publia « Ce que les pieds peuvent raconter » et « Ce que les pieds ont raconté grâce à la réflexologie». De nos jours son travail se perpétue notamment grâce à son neveu Dwight Byers, fondateur de l’International Institute of Reflexology à St Petersbourg (USA).

1960: Doreen Bayley étudie auprès d’Eunice Ingham puis introduit la réflexologie en Grande Bretagne en créant la Baily School of Reflexology.

1967: Hanne Marquardt développe la réflexologie en Allemagne : elle crée plusieurs écoles et publie un livre intitulé « Manuel pratique de Réflexologie podale »